![]() |
![]() |
Les travailleurs du bois |
||
Depuis l’origine des temps, dans chaque pays, l’emplacement du village est déterminant pour le mode de vie et le métier de ses habitants. |
||
![]() |
Avec ses vestiges, l'église actuelle fut une nouvelle fois reconstruite et notamment sa charpente qui, semble-t-il, fut refaite en 1764 par un certain « Jean-Baptiste Wilbert », charpentier de son état. Jean-Baptiste Wilbert, dont on retrouve la trace dès 1750, engendra toute une lignée de charpentiers qui exerce encore aujourd'hui sous l'appellation « SARL Roger Wilbert ». Le charpentier des années 1800 allait lui-même en forêt choisir ses lots de bois et les faisait couper par des bûcherons qui ne travaillaient que pour lui. Les troncs étaient ensuite entreposés dans la rue pour sécher, en attendant d'être utilisés. |
|
Roger Wilbert commença sa carrière de charpentier dans les années 1950. Il travailla longtemps avec un seul ouvrier. En 1975, il créa la société actuelle qui emploie une vingtaine d'ouvriers et, en cas de besoin, des intérimaires. Le bois employé actuellement ne provient plus de la forêt de Mormal. Selon les charpentes, il est français ou d’importation… La société Wilbert fabrique des charpentes de maisons particulières mais aussi, et surtout, travaille à la réfection des charpentes des monuments historiques pour lesquelles elle s’est spécialisée. Cette entreprise a aussi refait la toiture de l'église de Preux au Bois. Ce travail nécessita, en 1989, un échafaudage de 64 mètres de hauteur. La lignée de charpentiers « Wilbert » est loin de s'éteindre puisque Raphaël et Marie-Estelle, enfants de Jacques, font eux aussi partie de « la maison ». |
||
Catherine Marsy |